Au lendemain de la forte mobilisation du 22 mai en faveur du maintien du système de retraite par répartition, la CFTC demande que l'on s'attaque au vrai problème, celui du financement.
La CFTC propose que soit remis à plat le mode de financement.
L'allongement de la durée de cotisation ne doit pas être considéré comme la voie pour améliorer la situation financière du régime général des retraites par répartition.
D'autres voies doivent être étudiées, par exemple, des cotisations sur les stocks options et les golden parachutes ou encore, dans certaines conditions à négocier, sur l'intéressement et la participation avec comme contrepartie de faire entrée leurs montants dans le calcul des pensions de retraite.
La CFTC considère que l'amélioration du financement du système de retraite dépend majoritairement du taux d'emploi des salariés.
Il est indispensable que la seconde partie de carrière des salariés, c'est-à-dire au moment où ils deviennent seniors, soit organisée notamment par de la formation qualifiante, dans les entreprises.
En tout état de cause, tant que les entreprises ne conservent pas les seniors dans leurs effectifs, leur taux d’emploi sera toujours aussi déplorable (38 %).