La CFTC dénonce le document sur la représentativité, le développement du dialogue social et le financement du syndicalisme.
Elle le dénonce parce que :
- Les travailleurs sans emploi et ceux qui sont salariés d'entreprises de moins de 10 salariés sont exclus des dispositifs pour mesurer l'audience des organisations syndicales.
6 millions de personnes exclues!
Si ce principe était appliqué à l'élection du Président de la République, les habitants des communes de moins de 5 000 habitants seraient exclus du vote...
La CFTC dénonce cet apartheid social et ne peut imaginer que le Gouvernement cautionne de telles pratiques.
- - L'expression de très nombreux salariés ne pourra s'exprimer dans le dialogue social au sein des grandes entreprises, parce que l'organisation dont ils font partie ne dépasse pas un seuil national.
Pour la CFTC, démocratie sociale et subsidiarité doivent conduire à mesurer la représentativité au plus près du terrain.
- Rien n’est fait pour favoriser le dialogue social et la syndicalisation dans les PME qui connaissent pourtant des conditions de travail plus difficiles que les autres.
Les propositions avancées lors de la négociation (mise en place des conseillers syndicaux, développement des services réservés aux adhérents des syndicats…) ont été repoussées ou, dans le meilleur des cas, renvoyées à des groupes de travail aux résultats hypothétiques.
La CFTC demande que ces sujets (dialogue social dans les PME, effets directs de la syndicalisation pour les adhérents des organisations syndicales) fassent l’objet de nouveaux débats entre tous les acteurs.